Le droit à la mobilité n'est pas accessible à tout
être humain.
L'enjeu est pourtant de taille : au cours des
vingt dernières années plus de 30 000
personnes ont perdu la vie en tentant de
franchir les frontières vers l'Europe.
Les inégalités dans le droit à la mobilité
structurent la destinée de ceux qui bénéficient
plus ou moins de cette liberté.
L'ouverture des frontières, sans parler de leur
abolition, semble aujourd'hui impensable pour
tous, pourtant elle a fait l'objet de réflexions,
de publications et de mobilisations.
Pourquoi les résultats et les implications de tels travaux
sont-ils aussi méconnus ?
Cette page y donne un accès et montre, s'il fallait encore en douter, que la folie n'est pas de penser les libertés de circulation mais bien de vouloir à tout prix empêcher les migrations.
Maud Steuperaert, la CIMADE
Cyrille Granget, Université de Nantes
Pascal Massiot, JetFM, chairman, animation de la journée
Quelles politiques peut-on envisager pour éviter que la liberté de circulation des personnes ne débouche, d'une part, sur un ultralibéralisme économique qui abaisserait le niveau des conditions de travail, des rémunérations et de la protection sociale et d'autre part, sur une expansion des formes ouvertes de xénophobie et de racisme à l'égard des divers groupes d'étrangers en migration ? Il s'agit d'examiner le bien-fondé des craintes causées par le fantasme d'une immigration de masse, et les moyens juridiques et politiques d'en conjurer le risque.
À partir de plusieurs réalités locales européennes (Calais, Lesbos, Melilla, etc.), il s'agit de comprendre la manière dont les migrants manifestent leur envie de circuler plus librement, et en viennent - de diverses manières - à infléchir le souhait irréalisable des gouvernements européens d'aller « vers une meilleure gestion des flux migratoires ».
Université de Nantes
Vanessa Branchereau,Interprète API Lsf, Service d'Interprètes Français/Langue des Signes Française
comédien
Cellodanvioloncelliste
Trailer de la journée